vendredi 22 février 2008

Lu et repris par nous : La Conférence des Ambassadeurs dans la presse.

1ère Conférence des ambassadeurs

Les textes ci-dessous repris ne traduisent en aucun cas l’opinion du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale. De la même manière, ils ne reflètent pas non plus le point de vue du cabinet du ministre des affaires étrangères.

Agence Congolaise de Presse. p.1
: « . . . en regroupant certaines juridictions dans trois ou cinq pays comme le font d’autres pays pour réduire les dépenses, celapermettra à la RDC de soigner son image à l’étrange ».

« Le pays doit réfléchir car la fermeture d’une ambassade coûte plus chère que son ouverture. Il a fondé son raisonnement sur les dépenses et les dettes fort élevées dans ces ambassades. »- un diplomate dans l’anonymat.

Un autre diplomate
: « . . . en regroupant certaines juridictions dans trois ou cinq pays comme le font d’autres pays pour réduire les dépenses, cela permettra à la RDC de soigner son image à l’étranger ».

« la réduction des postes diplomatiques par le regroupement des ambassades permettra à la RDC de faire face aux dépenses ». – diplomate anonyme.

Agence Presse Associée : Les ambassadeurs de la RDC en Conférence à Kinshasa. p.1.
« Il s’agit à la fois de définir les moyens dont ont besoin nos ambassades mais aussi de définir les grandes lignes d’action, parce que les ambassades ne peuvent pas fonctionner comme des électrons libres ». - Ramazani Baya, ancien ministre des affaires étrangères et ancien ambassadeur de la RDC en France.

Le Potentiel : Mbusa Nyamwisi plaide pour la redynamisation de la diplomatie congolaise. p. 1-3

Cette rencontre a pour objectif de « dresser un état des lieux sans complaisance et formuler de recommandations au gouvernement pour créer des conditions susceptibles de permettre aux misions diplomatiques et postes consulaires et au ministère des Affaires étrangères et à la Coopération internationale d’assurer, chacun, en ce qui le concerne, le rôle qui lui revient dans la réalisation du programme du gouvernement ». - B.I.M.

Le Phare : La diplomatie congolaise passée au peigne fin. p.4

La diplomatie congolaise est malade de ses moyens et de son fonctionnement. C’est pour dresser un diagnostic complet de tous ses maux, que pendant trois jours, des experts, des ambassadeurs et des cadres du ministère des Affaires étrangères, vont se pencher au chevet de l’ensemble du réseau de représentations diplomatiques de notre pays à l’extérieur. - J.R.T.

Tempêtes des Tropiques : Diplomatie : aller vite à l'essentiel
Des mesures d'assainissement dans ce secteur attendues pour sortir la RDCongo du coma.p. 1-3

Des mesures d’assainissement dans ce secteur attendues pour sortir la RDC du coma
Alors que l’opinion nationale et internationale appelait de tous ses vœux la tenue à Kinshasa des Etats généraux de la diplomatie congolaise, c’est finalement le principe de convocation d’une simple conférence rassemblant les ambassadeurs et chargés d’affaires de la RDC qui a été retenu.

Des personnalités ayant des entrées faciles dans les milieux diplomatiques congolais attestent que la formule des Etats généraux de la diplomatie a été foulée aux pieds par des malins au profit d’une conférence diplomatique de routine afin de contourner une analyse sans complaisance de vrais problèmes à la base du coma dans lequel la diplomatie congolaise est plongé depuis une décennie !- Bamporiki Chamira

La Prospérité : Diplomatie au rabais. p.2-3
Il était grand temps que le chef de l’Etat convoquât ces Etats généraux de notre diplomatie, avec les personnes qui sont censées le représenter dans le pays amis et au sein des Organisations internationales, d’autant plus que le pays se débat encore dans une période à la fois post conflits et post électorale !

L’état des lieux courageux et sans complaisance qu’a dressé le chef de notre diplomatie nous pousse au doute. En effet, tout dans notre pays est affaire d’homme : L’Homme qu’il faut à la place qu’il faut ! nous pouvons d’emblée affirmer toute honte bue, que le ministère des Affaires étrangères est devenu aujourd’hui un fourre-tout, un véritable dépotoir ! Chaque ministre qui est passé par là à l’exception du titulaire actuel et d’un autre ministre récupéré par le chef de l’Etat, s’est servi à volonté en envoyant en poste comme diplomates, qui des membres de sa famille, qui des amis, qui des originaires de sa province, et la vase a débordé avec l’invention de 1+4 ! On a alors assisté à une diplomatie au rabais ! - F.N'sanga

La Référence Plus : La RDC redore le blason de sa diplomatie. p. 1-16
Le retour de la RDC sur la scène internationale n’est plus qu’un secret de polichinelle. Après plusieurs années d’isolement, mieux de l’effacement dans le concert des nations, la RDC renaît peu à peu grâce aux efforts menés par le gouvernement Gizenga sous l’impulsion du chef de l’Etat. - Génie Mulobo.

Le Palmarès : Début des états généraux aux Affaires étrangères pour redorer le blasonterni de la RDC. p.-15

Le numéro un de la diplomatie congolaise, après avoir reconnu une situation sombre au sein de notre diplomatie, a souligné : ‘‘En vue d’arrêter la dégradation de la situation, j’ai décidé de ne muter aucune unité en poste avant de maîtriser l’effectif, d’assainir la gestion et de dégager les ressources qui permettent d’améliorer l’image de notre pays à l’extérieur’’.

Congo- actualités : Mbusa Nyamwisi plaide en faveur de l'assainissement de l'appareil diplomatique. - http: http://www.congo-actualites.net/

Dès son avènement à la tête de la diplomatie congolaise, Antipas Mbusa Nyamwisi s’est activé à remettre l’appareil diplomatique sur le rail en prônant une diplomatie de bon voisinage, avant d’aller à la conquête du monde. Cette diplomatie basée sur une vision pragmatique a donné des résultats concrets avec la signature à Luanda, en République d’Angola, de l’Accord sur l’exploitation commune du pétrole dans la Zone maritime d’intérêt commun en juillet 2007, qui va faire de la Rdc, dans un futur assez proche, un pays pétrolier.

L’Accord de Ngurdoto entre la Rdc et l’Ouganda en septembre 2007 et la signature du Communiqué conjoint de Nairobi, signé entre la Rdc et le Rwanda, constitue une base non négligeable dans le règlement de la question de la présence des groupes armés étrangers qui écument dans la région et qui constituent une menace pour la sécurité et la stabilité dans la région des Grands Lacs. Grâce à cette politique qu’il a imprimée à son action de « ressurection » de l’appareil diplomatique, Antipas Mbusa Nyamwisi croit que la paix est possible et la diplomatie reste l’arme la plus redoutable pour le règlement des conflits et de la restauration de la confiance entre les Etats. Tous ces efforts ont comme finalité : redorer l’image ternie de la diplomatie congolaise en trouvant des remèdes aux maux qui la rongent afin qu’elle soit offensive et participative pour mieux expliquer la nouvelle vision des autorités congolaises, issues des premières élections démocratiques.

La tenue de la première conférence des ambassadeurs de la Rdc, post-électorale, en est la première réponse de Mbusa Nyamwisi à la recherche des solutions durables pour améliorer la situation humaine, financière et matérielle dans les missions diplomatiques et les postes consulaires ainsi qu’à la centrale.

C’est à juste titre qu’il a tenu à préciser que « la présente conférence se tient dans un contexte particulier, celui d’un pays post-conflit, un pays post-électoral et dont les institutions légitimes s’attèlent à une lourde tâche : celle de restaurer une paix durable sur tout le territoire national et d’assurer le développement et la reconstruction du pays ». Il a estimé que la réalisation du programme du gouvernement, qui se résume par les 5 chantiers du chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, est tributaire de l’observance « à tous égards des règles de la bonne gouvernance, de la saine gestion des ressources disponibles à l’intérieur du pays, et de notre capacité de mobiliser les ressources extérieures ».

Enquête d’instauration d’une diplomatie d’excellence, Antipas Mbusa Nyamwisi a appelé le gouvernement à mettre fin à l’accumulation des arriérés dus aux organisations régionales et internationales dont la Rdc est membre.

C’est à juste titre qu’il a déploré l’irrégularité et l’insuffisance des frais de fonctionnement et des salaires des diplomates en postes ; la non prise en compte des arriérés accumulés des loyers des chancelleries et résidences qui exposent des diplomates à des menaces permanentes de déguerpissement et multiplient des procès contre la RDC et la non prise en compte des salaires des engagés locaux qui aboutissent souvent à des condamnations judiciaires auxquelles « nos ambassades et consulats généraux font face au quotidien ».- Jean Busuku.

Aucun commentaire: