Pour le Ministère congolais des Affaires Etrangères, cette rencontre revêt un caractère hautement important et déterminant. Cette démarche des Etats-Unis d’Amérique marque son implication décisive dans la recherche des solutions aux problèmes sécuritaires qui déstabilisent la République Démocratique du Congo en particulier et la région des Grands Lacs en général. Cette initiative américaine devrait rendre plus opérationnel le plan du Chef de l’Etat en lui apportant des appuis substantiels pour couronner tous les efforts et toutes énergies qu’il investi personnellement dans l’aboutissement du processus de restauration de l’Etat congolais.
Les Nations Unies considèrent que cette rencontre à laquelle prendra également part le Ministre d’Etat Denis Kalume Numbi « constitue une opportunité pour les Parties au Communiqué (RDC-Rwanda) de se réunir, dans le même format que la rencontre de Naïrobi, afin de s’accorder sur la formation d’un Groupe de Suivi ayant pour objectif de faciliter et d’accompagner la mise en application du Communiqué ».
Aparté : Sezibera (Rwanda), Tim Shortley (Usa), Van de Geer (Union européenne)
Dans cette perspective M. Haïle Menkerios, l’assistant du Secrétaire général des Nations Unies chargé des Affaires Politiques à fait parvenir aux différentes parties signataires et cosignataires du Communiqué Conjoint de Naïrobi un document contenant les termes de référence du Groupe de Suivi.
Outre la rencontre prévue dans la capitale éthiopienne (Addis-Abeba) entre les participants à la dernière rencontre de Naïrobi, la phase préliminaire du plan transmis par la RDC au gouvernement du Rwanda, le 1er décembre dernier pour la résolution du problème des ex-Far et Interahamwe préconise comme première activité la mise en place d’un Comité de Pilotage pour la mise en œuvre du Communiqué de Naïrobi. -
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